Quand vos mots vibrent avec qui vous êtes

Vous avez beaucoup à transmettre.

Des idées, une vision, une énergie qui ne demande qu’à être partagée. Mais parfois, quand vous essayez de poser tout ça par écrit, il se passe… un flou. Vous cherchez vos mots. Vous doutez. Vous sentez que ce que vous écrivez ne reflète pas ce que vous portez à l’intérieur. Et ça vous frustre. Parce que vous savez que vous avez quelque chose d’important à dire.

Si vous vous reconnaissez là-dedans, cet article est pour vous. On ne va pas parler technique. On va parler alignement. On va parler de voix, de justesse, de connexion. Je vous propose ici un autre regard : celui de l’écriture comme acte de présence à soi. Et une piste pour que vos mots deviennent un prolongement de qui vous êtes, et non un déguisement de ce que vous croyez devoir montrer.

I. Pourquoi vos mots ne vous ressemblent pas encore (Et pourquoi ce n’est pas “grave”)

1. Parce que vous êtes dans le mental… et pas dans l’élan

Quand on communique, on veut bien faire. On cherche les bons mots, la bonne structure, le bon ton. Mais on oublie l’essentiel : ce que l’on ressent en écrivant. Posez-vous cette question : est-ce que j’écris pour être compris.e… ou pour être reconnu.e ?

2. Parce que vous vous protégez

Vous avez peut-être appris à “parler pro”. À lisser vos mots. À montrer votre expertise. Mais à force de vouloir bien faire, vous avez peut-être mis un filtre entre vous… et votre vérité. Et votre audience le sent. Parce que ce qui touche, ce n’est pas la perfection. C’est la sincérité.

3. Parce que vous oubliez à qui vous parlez (vraiment)

Votre message est clair pour vous. Mais est-ce qu’il parle au cœur de la personne en face ? Est-ce qu’il crée cette sensation : “Cette personne me comprend… avant même que je parle” ? La communication juste, ce n’est pas une démonstration. C’est une reconnaissance mutuelle.

4. Parce que vous restez en surface

Vous partagez une idée. Une info. Une expérience. Mais est-ce que vous la faites vivre à votre lecteur ? Est-ce qu’il peut voir, sentir, toucher, entendre ce que vous portez ? Un mot devient vivant quand il se ressent. Et pour cela, il doit venir de l’intérieur.

II. Quand l’écriture devient un outil d’alignement

1. Écrire, c’est revenir à soi

Avant de chercher le bon mot, revenez à la question essentielle : “Qu’est-ce que j’ai besoin de transmettre, là, maintenant ?” Pas pour être convaincant.e. Mais pour être vrai.e.

2. Parler depuis votre centre

Le fond, la forme, l’intention : tout compte. Quand vous êtes aligné.e, votre voix est claire. Votre rythme est fluide. Votre message est cohérent. Et c’est ça qui crée la puissance d’un texte : l’unité entre ce que vous ressentez et ce que vous exprimez.

3. Créer une vraie relation

Écrire, ce n’est pas “parler à une cible”. C’est ouvrir un espace de dialogue. C’est dire à l’autre : “Je te vois. Et je me montre aussi.” Et c’est dans cette sincérité que naît la confiance.

4. Inviter les sens, la sensation, la vibration

Quand vous écrivez, osez inviter votre lecteur dans votre monde. Faites-lui vivre l’expérience. Parlez-lui comme vous parleriez à une personne chère. Avec vos mots. Votre vibration. Votre douceur. Votre feu.

III. Quelques questions pour vous accompagner

Pourquoi est-ce important pour moi d’écrire ce message aujourd’hui ? Qu’est-ce que j’aimerais que la personne en face ressente ? Est-ce que je suis dans une posture d’ouverture, ou de protection ? Est-ce que mes mots sont simples, vrais, vivants ? Est-ce que je parle comme je pense ou comme je crois devoir écrire ?

Et si c’était ça, la vraie communication alignée ?

Ce n’est pas votre style qui vous trahit. C’est parfois votre distance intérieure. Ce n’est pas un problème. C’est une invitation. À vous rapprocher de vous. À écrire depuis un autre espace. Plus incarné. Plus doux. Plus vrai. Et si votre prochaine communication était un acte d’alignement, avant d’être une stratégie ?